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Le logis de la Grand-barre

Le logis de la Grand-Barre

 

 

 

Au n° 3 bis rue de l’Arceau se trouve une des plus belles maisons du XVe siècle de la ville de Poitiers. Bâti vers 1469 à 1471, ancienne juridiction appelée la Barre et tenue par deux délégués du parlement, ce logis devient la propriété des religieuses de Sainte-Catherine.

 

                                               Une auberge de la Procession-du-Renard…

 

Cette rue de l’Arceau était connue au XIIIe siècle sous le nom de rue de la Procession-du-Renard, avant de prendre le nom de rue de la Barre, puis, en 1501, celle de l’Arceau de la Barre et beaucoup plus tard celle de l’Arceau. Au n°7 de la rue, se trouvait, à la fin du XIIIe siècle, l’auberge de la Procession-du-Renard dont l’enseigne, originale, représentait un renard habillé en religieux et porteur sur sa tête d’une tiare. Il était censé raviver le souvenir des démêlés entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII.

 

                                               Un hôpital temporaire en 1914-1918…

 

Le musée et les jardins de la Grand-Barre ont été ouverts, pendant la Première Guerre mondiale, au profit des blessés militaires, comme en témoignent les clichés de cette page, parus sous forme de cartes postales soit dans l’édition des Nouvelles Galeries, soit chez l’éditeur E.M.

Le logis est depuis longtemps redevenu une propriété privée, habitée de nos jours par un chirurgien réputé de la ville.

 

                                                                                                              Gérard Simmat

 

 

 

 

 

 

Légendes

 

                        Document n°1

Une vue inhabituelle du logis, sur un cliché de la série éditée pour les Nouvelles Galeries Parisiennes, dont le magasin était situé Place d’Armes.

 

                        Document n°2

Montage permettant d’apprécier deux des statues et une colonne ancienne appartenant au logis.

 

                        Document n°3

Un autre cliché des Nouvelles Galeries Parisiennes permettant d’admirer le magnifique triptyque de la maison, aujourd’hui propriété du Musée Sainte-Croix.

 

                        Document n°4

Dans la période de l’hôpital temporaire, pendant la Première Guerre mondiale, un musée fut accessible au public, qui montra toutes les richesses du lieu.

 

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Gérard SIMMAT
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