poitiers

Le Pays des Vals de Gartempe

Auteur(s) : Gérard Simmat, Pierre Juchault et Jean-Paul DuboutPages : 128
Parution : Juillet 2000Chapitres : 2
Éditeur : Editions Alan Sutton Prix indicatif : 20 €
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Le Pays des Vals de Gartempe

La communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse est née le 1er janvier 2000. Elle regroupe 11 communes. Huit font partie du canton de Pleumartin : Pleumartin, Chenevelles, Coussay-les- Bois, Leigné-les-Bois, Lésigny, Mairé, La Roche-Posay et Vicq-sur- Gartempe. Les trois autres viennent du nord du canton de Saint-Savin : Angles- sur-l'Anglin, la Bussière et Saint-Pierre-de-Maillé. Les trois dernières communes traitées ici ont fait partie à un moment du « Pays des Vals de Gartempe » : Archigny, Monthoiron et La Puye. Les quatorze bourgs sont décrits sous ce dernier vocable, à l'aide de documents exceptionnels sélectionnés dans les collections des auteurs. Voici un ouvrage que les amoureux de la Vienne auront à coeur de mettre en bonne place dans leur bibliothèque !


Quelques extraits du livre

Angles-sur-l'Anglin (page : 107)

Des travaux de restauration du château d'Angles sont entrepris après la Seconde Guerre mondiale. Mentionné dans les textes dès 1025, il domine l'Anglin de 40 mètres. En 1702, les évêques de Poitiers, propriétaires de ce bien, l'abandonnent. Il devient à la Révolution, une carrière publique. Acheté en 1923 par la Société des antiquaires de l'Ouest, il est depuis 1986 propriété de la commune. L'ancien pont est détruit en 1741 par une crue. Le passage de l'Anglin se fait alors par le bac à péage jusqu'en 1841. Un pont en charpente est construit entre 1842 et 1845. Le nouveau pont de pierre prend sa place après la Première Guerre mondiale.

Archigny (page : 113)

Ces étiquettes de fromages sont très recherchées par les collectionneurs. Dans les années 1930, le choix de l'implantation de cette nouvelle laiterie coopérative est l'objet de véhémentes discussions et pose de nombreux problèmes au conseil d'administration car il faut choisir entre le site de Vangueil et celui du Charraud, près du bourg d'Archigny. Une analyse chimique et bactériologique de l'eau de ces deux sites est même réalisée par la station d'Industrie Laitière de Surgères en mars 1932. Elle s'installe finalement au pied du bourg d'Archigny, en arrivant de Bonneuil-Matours.

Chenevelles (page : 27)

Commune située à 16 km de Châtellerault, elle est citée dès 1123 dans la châtellenie des seigneurs de Monthoiron : Ecclesia de Canavellis in castellania de Monte Oirau. En 1906, le bourg comprend 791 habitants. Son marché se tient le dimanche. Les foires se déroulent les 12 février, 13 mai et 13 septembre.

Coussay-les-Bois (page : 31)

La rue de Badat semble avoir été la frontière entre les provinces du Poitou et de Touraine, ce que confirme l'existence de deux églises, l'une en Poitou et l'autre en Touraine. Au XVIe siècle existait une maladrerie pour les lépreux. Un prêtre de renom est né à Coussay-les-Bois : il s'agit du père Joseph-Léon Moreau, qui créa des missions au Congo, dont celle de la Sainte-Famille.

La Bussière (page : 116)

Ce cliché est pris au début des années 1930. Le bourg possède 812 habitants en 1906. Son assemblée a lieu le dimanche avant l'Ascension. Les épiceries sont tenues par Maître, Petit-Clair (également quincaillier) et A. Guilloteau. Les marchands de vins sont Léopold Caillon et Célestin Fainéant (adjoint au maire). Les charpentiers-couvreurs sont Arthur Giraud, Bidaud et Léon Hélène, le charron Griffon, le sabotier Mallet, les tonneliers-menuisiers Giraud et Bobier, les maréchaux-ferrants Chicart et Charles Guilloteau.

La Puye (page : 71)

L'ancienne église paroissiale de La Puye fut construite au début du XVe siècle; il n'en restait au milieu du XIXe siècle que l'abside et le transept. Elle devint la propriété des Filles de la Croix déjà installées dans le bourg en 1820 à la suite de l'érection d'une nouvelle église paroissiale en 1864. En 1806, le curé est l'abbé Champigny. En 1906, il s'agit l'abbé Gonzague assisté du vicaire Clément joyaux.

La Roche-Posay (page : 80)

L'ancien pont, mentionné dès 1175, se trouvait en amont du pont actuel. C'est en 1822 que le conseil municipal vote une somme de 400 francs pour les études de la réalisation d'un pont, mais il faudra attendre une dizaine d'années pour qu'il soit construit, en 1832. Il est d'abord à péage. La commune le rachète en 1910. I1 faudra attendre 1924 pour que la traversée du pont sur la Creuse soit gratuite. Le nouveau pont, en ciment armé, est inauguré en 1937 pour remplacer le pont suspendu.

Leigné-les-Bois (page : 45)

Le facteur de Leigné-les-Bois et les « lettres attendues », carte ainsi légendée par Ch. Arambourou, de Châtellerault, qui signe ici l'un de ses plus beaux clichés du canton de Pieumartin. Il pourrait s'agir du facteur Bouffet.

Lésigny (page : 52)

L'église Saint-Hilaire date du XIX` siècle et possède une statue et un vitrail représentant sainte Néomaye (ou Néomaie), patronne des bergers et protectrice des moutons. Elle aurait le pouvoir de guérir de l'épilepsie et des convulsions. Il y a longtemps, vivait à Lésigny une humble famille de paysans. Parmi leurs douze enfants se trouvait une fille, Néomaie, d'une telle beauté qu'elle fut courtisée par un jeune seigneur. Elle prit peur et en implorant 1e ciel elle obtint la transformation d'un de ses pieds en patte de volatile munie d'une palme. Après sa mort, les Lésignois firent fabriquer une statue dotée d'un pied palmé. Il fut décidé de créer un grand rassemblement de fidèles lors d'une assemblée qui aurait lieu le premier dimanche de juillet.

Mairé (page : 58)

Son nom est cité dans les textes dès 1225. On parle de Méré-le-Gaulier en 1455 et Mayré-le-Golier en 1520. En 1911, cette petite commune de 452 habitants est administrée par Ludovic Veneau avec son adjoint Adrien Collet. Les conseillers municipaux, au nombre de 8, sont Auguste Rousseau, Albert Rousseau, Baptiste Joyau, François Dubois, Louis Augeard, Emilien Guillon, Jean Doucelin et Clément Champigny. Le cliché du bas montre une vue de la place avec sa borne-fontaine monumentale. L'eau de la fontaine de Saint-Sylvain avait la réputation de guérir les maladies de peau, la gale, les maux d'yeux et les coliques néphrétiques. Selon Lalanne, une voie romaine franchissait la Creuse à Mairé. La tour des Sarrasins est citée en 1493 près de La Grange, à 3 km au nord-ouest du bourg.

Monthoiron (page : 121)

Les origines de la terre de Monthoiron sont incertaines. Le premier seigneur connu serait, en 1470, Jacques le 1er de Turpin. En 1753, cette terre est achetée par le marquis Louis-Nicolas de Pérusse des Cars, pour la somme de 127 000 livres. Le château, reconstruit en 1854 à 1a suite d'un incendie, est composé d'un corps de logis et de deux pavillons dont celui de gauche est accolé à la tour carrée du XVe siècle, ornée de peintures.

Pleumartin (page : 10)

Dès 1230, est cité ndans les textes le nom de Plainmartin et de Plein Martin, puis en 1446 celui de Plemartin et en 1507 Plumartin. Pleumartin devient le chef-lieu de canton en 1790 avec Crémille (rattaché à Pleumartin par la suite), Cenan (rattaché à La Puye), La Chapelle-Roux (rattaché à Chenevelles), Leigné-les-Bois, La Puye et Sainte-Radegonde-en-Gâtine (maintenant dans le canton de Chauvigny). La circonscription est modifiée en 1801. Il ne reste plus qu'une tour de l'ancien château seigneurial de Pleumartin, qui fut rasé par arrêt du Parlement en 1756. Le cliché ci-dessus montre l'épicerie-mercerie de monsieur Lunet, qui vend aussi des graines potagères et fourragères. La mercerie sera reprise ensuite par madame Bourguignon.

Saint-Pierre-de-Maillé (page : 122)

La commune de Saint-Pierre-de-Maillé est issue de la réunion, en 1793, de la paroisse de Saint-Pierre avec celle de Saint-Phesle (ou Saint-Phèle ou Saint-Phelle). Ces deux paroisses de l'ancienne Maillé ont formé deux municipalités qui ont été réunies en 1793 sous le nom retrouvé de Maillé. Maille est devenu après la Révolution Saint-Pierre-de-Maillé. Avant 1790, Maillé dépendait de la baronnie d'Angles, de la sénéchaussée de Poitiers, de l'élection du Blanc et de la généralité de Bourges.

Vicq-sur-Gartempe (page : 98)

Ci-contre, sur un superbe cliché du photographe Charles Arambourou de Châtellerault (dont on reconnaît assez bien le style), une habitante descend son escalier en pierre, sous l'oeil bienveillant de son mari qui fume la pipe locale, pour aller battre son linge avec son batoué et sa cassette.



Gérard SIMMAT
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