poitiers

Andernos-Les-Bains Côté Cœur

Auteur(s) : Gérard Simmat et Claude PerreaudPages : 128
Parution : Avril 2005Chapitres : 6
Éditeur : Michel Fontaine Prix indicatif : 35 €
Contacter l'auteur pour plus d'informationAcheter ce livre en ligne sur le site de la FNAC

Andernos-Les-Bains Côté Cœur

Un livre innovant, complet et précis ! En effet, aucun auteur ne s'était penché, avec autant de précison, sur des lieux fréquentés par tous les Andernosiens. Le résultat, hors du commun et des sentiers battus est tout simplement remarquable. Chacun des lecteurs de cet ouvrage, ne pourra plus regarder, avec le même oeil, ces lieux du quotidien: les places Gambetta et Louis-David, la rue du Port et le carrefour du centre dit carrefour de Mandrin. L'histoire de la gare est pour la première fois abordée dans les moindres détails, la naissance des armoiries d'Andernos est leur évolution dans le temps est précisément racontée. Un chapitre fait revivre toutes les fêtes de la ville et la passion qui les entourait.


Quelques extraits du livre

Histoire de la gare (1883 - 1978) (page : 94)

La gare d'Andernos est classée en deuxième catégorie. Elle comprend au rez-de-chaussée un local pour délivrer les billets et servir de bureau au chef de station (qui est alors Monsieur Capdeville), une salle d'attente et la cuisine du chef de station. Une halle en bois prolonge sur la droite la gare avec un quai surélevé pour la commodité du chargement et du déchargement des marchandises. En annexe, on trouve les toilettes et la lampisterie. La gare d'Andernos est classée en deuxième catégorie. Elle comprend au rez-de-chaussée un local pour délivrer les billets et servir de bureau au chef de station (qui est alors Monsieur Capdeville), une salle d'attente et la cuisine du chef de station. Une halle en bois prolonge sur la droite la gare avec un quai surélevé pour la commodité du chargement et du déchargement des marchandises. En annexe, on trouve les toilettes et la lampisterie.

Histoire de la gare (1883 - 1978) (page : 120)

Par une journée tiède et radieuse la foule énorme et enthousiaste a acclamé les représentants des Provinces. [...] Allons-nous consacrer une demi-colonne à décrire les petites parqueuses d'huîtres d'Arcachon qui nous viennent d'Arcachon, avec leurs culottes courtes de drap rouge sur leurs mollets nus, leur bénaize (sic), sorte de béguin d'étoffe plissée qui protège la figure du soleil, leurs patins (petites plaques de bois) qui leurs permettent de marcher dans les sables mouvants. Allons-nous décrire longuement le clou du défilé .les échassiers landais qui les suivent. Parqueuses et échassiers nous viennent d'Andernos-les-Bains, où le maire a su faire conserver la tradition des échassiers. Ces «Tchanquatsu, rudes sous leur peau de bique et leurs larges bérets, sont les virtuoses de l'échasse. Ils dansent à qui mieux-mieux sur une ritournelle qui vient de l'autre bout de la France».

Histoire de la rue du Port (page : 57)

Son premier propriétaire, en 1872, a été Monsieur Amiaud. A l'enseigne de l'Epicerie Parisienne, la famille Rougier vendait un peu de tout vers 1900 : l'acheteur y trouvait bien sûr des articles d'épicerie, mais aussi des articles de voyage, des cartes postales, du pétrole et de l'essence Kervoline (en bidons plombés de S litres.) Juxtaposant l'épicerie initiale se trouvait une grande maison d'habitation à étage. L'ensemble des deux bâtiments est ensuite repris par Théodore Cancalon. N'ayant aucune expérience dans le domaine de l'épicerie, il en confie la gérance, en 1926, aux époux René et Germaine Perreaud. A côté, il fait construire un nouvel immeuble sous l'enseigne des Nouvelles Galeries. Cette nouvelle partie est construite dans le style propre aux années 1930. En 1929, les gérants Perreaud achètent le fonds de commerce à Monsieur Cancalon.

Histoire de la rue du Port (page : 68)

Dès 1900, Jean (dit Déjean) Lassalle coupe les cheveux, distribue les journaux et vend parallèlement des vêtements, des souvenirs, des articles de plage, des seaux, des épuisettes et bien d'autres objets. L'enseigne en est d'abord «Au Souvenir» puis apparaît le nom de «Novelty» sous lequel il sera bientôt connu de tous les habitants. La deuxième génération, avec Jean Lassalle fils, modifie les lieux,les agrandit, par deux fois. Le commerce devient très vaste, avec ses réserves au premier étage. Les journaux ont disparu, mais d'autres produits sont apparus : la photographie, les jouets, la laine Au Pingouin, et bien d'autres encore. Il y ala partie Novelty photos et la partie Novelty Nouveautés.

Histoire du littoral Andernosie (page : 35)

Le 6 octobre 1904, le Conseil municipal décide d'acquérir les parcelles de terrain, nécessaires à l'édification d'une place-terrasse donnant sur le bassin, au bout de la rue du Port. Cette place est construite entre la rue du Port et le prolongement de la rue de la Gare (aujourd'hui rue Louis- Lamothe). Les obstacles ne sont pas minces. Il faut d'abord obtenir la cession de 356 mètres carrés, par l'Etat, pour un franc symbolique. Puis il faut acquérir un terrain, qui appartient à Monsieur Donis pour 5 000 francs (une somme importante pour l'époque*). Il faut ensuite classer dans la voirie communale le chemin privé appartenant à Madame Gorphe et à Monsieur Barreyre. La dernière étape n'est pas la moindre et la plus facile : il faut convaincre les marins d'abandonner leurs dix-neuf cabanes érigées à cet endroit !

Histoire du littoral Andernosie (page : 51)

L'endroit va rester inchangé jusqu'en 1988. C'est la date à laquelle le paysage va totalement se modifier. C'est la disparition du Miami, du cinéma et de la Corvette, pour laisser la place à un grand ensemble immobilier avec appartements et commerces au rez-de-chaussée, la Résidence du Casino. Les derniers jours des bâtiments du casino Miami. Le grand panneau annonce la commercialisation' de la résidence Le Casino, avec 8 studios avec terrasses, 6 T3, en duplex avec terrasses, 26 T2 avec terrasses, 4 T4 plein sud avec terrasses, et 70 parkings protégés. C'est à ce prix que les Andernosiens ont définitivement perdu leur fleuron touristique du bord de l'eau.

Histoire du littoral Andernosien (page : 27)

Au moment de la construction de la première mairie-école, la ville compte 510 habitants (recensement de 1856), dont 246 hommes et 264 femmes. Ces habitants répartis en 10 quartiers : le Bourg 82 habitants, le Port 48, Cap Bas 50, Cap Sus 50, le Broustey 68, la Carreyre 37, Pigeouney 32, Conte 50, la Petite Heyre 49 et 1a Grande Heyre 57. Le Bourg, qui est alors le quartier le plus peuplé, s'étend le long du chemin de l'Eglise (ou chemin vicinal n° 2*) Celui-ci est devenu aujourd'hui rue de l'Eglise dans sa première partie et rue Jean-Marcel-Despagne dans la seconde.

Le carrefour de Mandrin (page : 75)

Vue aérienne du centre-ville, et d'une partie de la commune, au début des années 1970. Le lecteur peut la comparer à la photographie de la maquette réalisée par Claude Perreaud (voir page 73). On constate l'importance des transformations en un demi-siècle d'histoire locale. Surtout, si nous prenons aujourd'hui la même vue au même endroit, que de bouleversements verrions-nous ! En réalité tout est changé, sauf l'immeuble abritant l Agence du Littoral. Cette exception n'est sans doute que provisoire. Des bâtiments ont été complètement détruits : villa Marylène et ses dépendances, garages Pons et Simca, dépôt des bois et charbons Digneaux, immeuble abritant Carty-Lucy-Boby, l'épicerie, L'Aquitaine, l'entrepôt des frères Rosazza, le vieux Marché, pour n'en citer que quelques-uns... D'autres constructions ont été profondément modifiées. Sur cette vue des années 1970, il reste déjà peu de verdure et le phénomène s'est aggravé, considérablement, en 2005.

Le carrefour de Mandrin (page : 88)

Ce commerce (qui porte le n° 46 sur le plan de référence) est à l'évidence un des plus anciens de la ville. Il n'a dû prendre ce nom que secondairement, après l'évolution, antérieurement décrite, de 1a route agricole. Ce bâtiment figure déjà sur le premier cadastre de la ville d'Andernos en 1826. Par chance, et dans un souci de rénovation intelligente, il n'a pas été trop malmené. On peut aisément, en le regardant aujourd'hui, retrouver le bâtiment d'origine : forme quadrangulaire, toit à quatre pentes (autrefois avec des épis de faîtage), galerie sur les façades donnant sur les rues, supportée par des poteaux de fonte (fabriqués à la fonderie de Facture), encadrements des portes en pierres de taille*, murs composites avec morceaux de tuiles, de briques crues, de garluche ou de cailloux, tous matériaux récupérés de droite ou de gauche.

Les armoiries de la ville (page : 17)

L'Etat français décide en 1942, que toutes les villes qui n'en étaient pas encore dotées, devaient créer leurs propres armoiries. Dans le courant du mois de mai, en 1942, Monsieur Sabatié, préfet de la Gironde, transmet ces directives à tous les maires du département. Dans cette période troublée de l'Histoire de la France, Monsieur Dusseaux est alors le maire désigné par le gouvernement de Vichy, en remplacemenï de Monsieur Hector Saubesty, maire élu. Monsieur Dusseaux délègue cette tâche créative à Monsieur Jacques de Chorivit, qui est alors Président du Syndicat d'initiative de la ville.Ce dernier s'active pour faire aboutir rapidement ce projet. Dès le mois d'août 1942, les «armes de la ville» sont présentées à la population.

Les fêtes Andernosiennes (page : 110)

Selon l'horaire de la marée étaient aussi organisées des régates à voile (sur les Loups, les Monotypes d'Arcachon ou les Pacifics) et des courses d'aviron sur pinasses et pinassots. Les équipages locaux se confrontaient avec ceux de Gujan ou de La Teste. L'esprit de clocher était très vif ce qui donnait lieu à des luttes serrées. Que dire, surtout, de la guerre entre les Tonkins d'Arès et les Merdans d'Andernos, très incisive depuis l'histoire de la cloche*. *Lors de la construction de l'église Saint Vincent de Paul d'Arès, une cloche aurait été «empruntée» à l'église Saint-Eloi d'Andernos. Longtemps les Andernosiens ont réclamé son retour, en vain...

Préface (page : 8)

Leur livre «Andernos côté cœur» est original, car il n'est pas une compilation de textes déjà écrits. Ecrire surSarah Bernhardt, Saint-Eloi etses ruines ou d'autres sujets déjà rebattus n'est pas leur propos. Plus qu'un livre d'Histoire jalonné de dates, c'est un roman sur l'histoire locale de cinq lieux bien précis, donnant uné clairage nouveau sur la transformation de ce village, devenu une ville. C'est aussi un écrit sur la vie sociale et quotidienne de quelques familles anciennes, ancrées dans leur terroir. Ces familles ont souvent été les artisans du développement d'Andernos. Le fait qu'elles aient par leurs apports verbaux et le prêt de quelques photographies familiales inédites, participé à la rédaction du livre, donne une dimension intimiste et humaniste. Ce qui en fait une œuvre très collective.



Gérard SIMMAT
18, rue Cornet
86000 Poitiers
Tél. : 05 49 88 73 77
Port. : 06 77 04 53 57
Fax.: 05 49 61 72 76
Envoyer un email
Crédits | Mentions légales