poitiers

Le Pays Montmorillonnais, tome 2

Auteur(s) : Gérard Simmat et Pierre JuchaultPages : 128
Parution : Avril 1997Chapitres : 10
Éditeur : Editions ALAN SUTTON Prix indicatif : 17 €
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Le Pays Montmorillonnais, tome 2

Après le premier tome de présentation des 42 communes et des 5 cantons du pays Montmorillonnais, Gérard Simmat et Pierre Juchault nous offrent ici un second volume, richement illustré, couvrant la même période ,1900-1935. Dix thèmes originaux et inédits nous montrent la diversité et la richesse de ce pays au travers de ses personnages et de ses lieux si attachants.


Quelques extraits du livre

Au fil de l'eau: Salles en Toulon (page : 63)

Les lavoirs étaient le lieu privilégié de rendez-vous des femmes. On y faisait régulièrement la petite lessive (linge de ménage) mais, deux fois par an, à la fin de l'hiver et après les durs travaux de l'été, avait lieu la grande lessive.

Coiffes et costumes traditionnels (page : 17)

Bien que moins riche en varietés de costumes que d'autres régions du Poitou, le Montmorillonnais nous offre cependant une certaine diversité dans les costumes paysans, en particulier dans la pièce la plus caractéristique qu'est la coiffe. Sur ce beau cliché sont réunies des vieilles femmes de Moussac, tricoteuses et fileuses, avec leur coiffe, leur fichu, ou leur ''mouchoir de cou".

Ecoles (page : 35)

Après la loi Bardoux (1878), Jules Ferry fit voter, de 1879 à 1883, d'importantes lois scolaires instituant la laïcité, l'obligation et la généralisation de la gratuité dans les écoles publiques. Ces efforts se manifestèrent bien sûr dans le Montmorillonnais où, malgré le dépeuplement amorcé dès 1881, les écoles publiques et privées étaient très nombreuses au début du XXe siècle. A Luchapt, en 1911, monsieur Vezinat et Marie Dupeux assuraient l'enseignement public.

Foires et marchés: les Hérolles (page : 46)

Il n'y avait pas de classe les jours de foire, et les enfants de la commune en profitaient pour flâner parmi les animaux. Sur cette carte postale, on reconnaît, en blouse noire, un enfant du pays, René Mayeras ("La foire aux Hérolles", écomusée du Montmorillonnais, 1996).

Gares et chemins de fer (page : 9)

En 1929, la gare de Montmorillon délivra 25 217 billets de voyageurs ; en "petite vitesse", 15 951 tonnes de marchandises y arrivèrent et 18 825 en partirent. De plus, 300 tonnes de denrées y parvinrent en "grande vitesse", alors que 1 093 tonnes en partirent. 10 764 colis postaux furent acheminés à Montmorillon par le train, mais seulement 1 774 en furent expédiés.

Hôtels, cafés et restaurants (page : 33)

En 1909, l'hôtel de l'Europe est tenu par madame veuve Decourtioux, celui de la Concorde par Rat et celui de France par Chevalier. En 1923, le premier est tenu par L. Mercier, l'hôtel des Voyageurs par Lerouge et le troisième toujours par Chevalier. Ce dernier sera repris en 1945 par Louis Mercier avec son fils Jean (décédé au début de l'année 1997), qui le tiendra jusqu'en 1989.

Vie sociale et religieuse (page : 53)

Au début du siècle, la Vienne était, comme ailleurs en France, partagée entre les "blancs" (les cléricaux) et les "bleus" (les anticléricaux). La récente béatification de Jeanne d'Arc fournit l'occasion à ceux qui rêvaient d'une grande manifestation patriotique et religieuse de contrebalancer les défilés militaires et les bals du 14 juillet. C'est le cas à Adriers, le 18 septembre 1910.

A la rencontre de personnages (page : 126)

L'afficheur municipal Henri Testé photographié sur son échelle. Son père, Jacques Testé (rue du Vieux Pont), exerçait déjà le même métier à Montmorillon au début du siècle, ainsi qu'Antoine Martin (rue du Four) et Félix Rat (au Vieux Pont). En 1923, ce dernier est toujours en activité (Cul-de-Sac) ainsi que Desbiens (boulevard de Strasbourg).

Commerces, artisanat et usines (page : 88)

Déjà mis à la mode par Cathrine de Médicis, les macarons de Montmorillon sont célèbres dans le monde entier. Le petit apprenti-pâtissier, Pierre Jammet, est lui aussi passé à la postérité. Les macarons sont toujours présentés sur la feuille de papier sur laquelle ils ont cuit. En 1909, les pâtissiers Montmorillonnais sont Couinaud, Dupin, Penaud et Fournieux. En 1997, cette grande tradition est perpétuée par Rannou-Métivier.

Hospice-hôpital de Montmorillon (page : 110)

"Une cour rectangulaire, agrémentée de beaux massifs, dessert les services médicaux et les services d'hydrothérapie. Une véranda, pourvue de sièges confortables, permet aux visiteurs d'attendre sans fatigue, avant d'être introduits auprès des malades, cependant qu'au premier étage une terrasse: ensoleillée procure aux convalescents l'air, la lumière et les distractions que comportent la vue des fleur et les allées et venues des promeneurs" (la Grand'Goule, septembre-novembre 1935).



Gérard SIMMAT
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