poitiers

La Vienne en mémoire

Auteur(s) : Gérard Simmat et Jacques PasquierPages : 144
Parution : Novembre 2008Chapitres : 30
Éditeur : Michel Fontaine, éditeur Prix indicatif : 34 €
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La Vienne en mémoire

Cet ouvrage unique et original, est le fruit de la rencontre de deux passions: Passion des documents anciens, des cartes postales, des cartes photos, collectionnés, depuis plusieurs décennies par le Docteur Gérard SIMMAT. (...) Une partie de son fonds a fait l'objet d'un dépôt auprès de la Médiathèque François Mitterrand de Poitiers et est aujourd'hui à la disposition du grand public. Passion de l'évènement, quoi de plus naturel pour ce journaliste, professionnel, respecté par la justesse de son traitement de l'information journalière qui a su, aussi, tariter, les "actualités du passé" dans une rubrique fort appréciée des lecteurs du Centre Presse. Le talent de Jacques PASQUIER se révèle chaque jour, dans les colonnes du quotidien auquel il est fidèle depuis 1973, qu'il s'agisse d'informer ses lecteurs de la brûlante actualité ou de s'attarder sur les évènements ou les modes de vie de nos anciens du siècle dernier.


Quelques extraits du livre

La catastrophe de Migné (page : 52)

Pendant la Première Guerre mondiale, sur le territoire national, 500.000 ouvrières travaillaient sans relâche à la fabrication des obus, des fusils, des poudres et des explosifs. Dans la carrière des Lourdines, à Migné-Auxances, le 1er décembre 1917, une terrible explosion tua sur le coup 16 gargoussières et 6 autres gravement blessées, décédèrent peu après.

La construction du barrage de l'Isle-Jourdain en 1926 (page : 36)

La centrale hydroélectrique et thermique de Charges, située sur la commune de l'Isle-Jourdain, a été construite en 1926 par la Société des Forces Motrices de la Vienne. Cette dernière, fondée en 1914, a ensuite été intégrée à EDF eb 1946.

Le meeting d'aviation de 1921 (page : 20)

Le dimanche 9 janvier 1921 voit un grand meeting d'aviation sur le terrain de la Chauvinerie à Poitiers. Le clou du spectacle doit être le saut en parachute de l'aviateur Maurice Blanquier pour la première fois à Poitiers. Il a fait récemment les gros titres des journaux parisiens: monté dans les airs à 400 mètres d'altitude, avec l'aviateur Peuillot, il enjambe la carlingue, se promène sur les plans, descend le long d'une échelle au bout de laquelle il s'élance dans le vide, grâce au parachute "Robert".

Les distillateurs ambulants (page : 56)

On apperçoit parfois, dans la Vienne, au détour d'une route de campagne, un atelier de distillateur ambulant. Un homme devant un alambic monté sur roues: la vision n'a finalement guère changé depuis les premières décennies du siècle précédent, comme en témoignent ces photos. Distilateur ambulant depuis 1975, installé tantôt à Gizay, tantôt à Cloué ou aux Bournalières de Vouneuil-sous-Biard, Claude Portron perpétue depuis plus de vingt ans le métier que pratiquait avant lui son père.

Les dolmens et menhirs en Poitou (page : 84)

Pour quelques-uns qui ont marqué l'histoire d'une cité - à l'exemple de la Pierre-Levée à Poitiers-, combien de dolmens et de menhirs ont traversé les siècles dans une quasi indifférence ? Ces "pierres levées" sont là depuis toujours, dans un champs, à la lisière d'un bois de la Vienne, souvent dans une propriété privée, et leur signification a été oubliée. Ces dommens et menhirs sont autant de témoignages des peuples qui vivaient sur notre sol il y a quelques 4000 ans.

Les fours à chaux (page : 96)

A leur apogée à la fin du XIXe siècle, le nombre de carrières de la Vienne est estimé à plus de 950 (Géographie de la Vienne d'Adolphe Joanne en 1881). Elles fournissent d'excellentes pierres calcaires à bâtir ou pour les statutaires, des tuffeaux très recherchés, des pierres lithographiques, pierres meulières et pierres à chaux. Le calcaire de la région de Montmorillon alimentait de nombreux fours à chaux du département.

Les pharmacies Poitievines (page : 64)

Sur les 171 officines que comprenait le département de la Vienne en 2005, seules 73 existaient à l'aube du XXe siècle. Peu d'entres elles sont restées en place au même endroit depuis cette époque et celles qui y demeurent ont outes changé leurs mobiliers et leurs devantures sauf une seule et unique: la "Pharmacie Carnot" au n° 44 rue Carnot à Poitiers.

Les pharmacies Poitievines (page : 76)

"Gigantesque incendie cette nuit à Poitiers: Le Printemps et Prisunic entièrement détruits", tel était le titre qui, en ce mercredi matin 31 mai 1961, barrait les 8 colonnes de la "une" de Centre Presse. Les deux pages principales offertes au lecteur à l'intérieur du journal reflétaient bien "le terrible sinistre" et l'émotion des habitants. "L'incendie du Printemps", comme on résuma par la suite, allait marquer durablement la mémoire des Poitevins. Le Printemps employait alors quelque 60 personnes et Prisunic une centaine.

Les vendangeurs (page : 120)

Dans les premières décennies du XIXe siècle dans la Vienne, les vendanges se font le plus souvent dans le cercle familial. Fermiers ou petits propriétaires réunissent ce jour là leurs proches et leurs voisins pour ceuillir le raisin, le presser et le mettre à fermenter dans les cuves. Le vin est ensuite mis en barrique dans la cave ou le cellier. Parfois un peu râpeux, il va alimenter toute l'année la table quotidienne de la famille. Les vendanges sont alors un rite de solidarité sociale à l'automne.



Gérard SIMMAT
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