poitiers

Le Pays Montmorillonnais, tome 1

Auteur(s) : Gérard Simmat et Pierre JuchaultPages : 128
Parution : Octobre 1996Chapitres : 5
Éditeur : Editions Alan Sutton Prix indicatif : 17 €
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Le Pays Montmorillonnais, tome 1

Au fil des pages de ce recueil, Gérard Simmat et Pierre Juchault s'attachent à retracer la vie au quotidien des habitants du pays Montmorillonnais de 1900 à 1935. Plus de 200 documents illustrent les 42 communes des cinq cantons ciblés, tels qu'ils étaient au début du siècle : Availles- Limouzine, L'Isle-Jourdain, Lussac-les- Châteaux, Montmorillon et La Trimouille. Peu où prou de changements ? Quelle a été l'évolution des ces bourgades et villages du terroir, bercés, il n'y a pas si longtemps encore, par le rythme des saisons ? Les auteurs de cette Mémoire en Images nous offrent ici une belle performance qui devrait ravir les anciens et charmer les plus jeunes.


Quelques extraits du livre

Availles-Limouzine (page : 10)

Petite ville sur la Vienne, à trente kilomètres de Civray, Availles-Limouzine est peuplée de 2 250 habitants en 1907, puis de 2 039 en 1931 (dont 847 pour l'agglomération). Dans son voisinage immédiat, trois sources d'eaux minérales froides, chlorurées et sodiques sont reconnues efficaces contre 1a phtisie, les fièvres intermittentes, les crachements de sang et les affections cutanées (mais ces sources ne sont pas exploitées méthodiquement). C'est une des rares localités de la Vienne où est employé le parler marchois, limite probable des langues d'Oc et d'Oil.

Canton de l'Isle-Jourdain (page : 25)

Parmi les légendes concernant Saint-Sylvain, celle de l'Isle-Jourdain, appelée le Silvain Paillard, mérite qu'on la raconte : neuf mois après le recueil, dans la rivière, de la statue en bois du saint, un grand nombre de naissances eurent lieu dans toute la ville. La vertu principale de ce Sylvain de l'Isle est de conjurer la stérilité des femmes : la légende veut encore que certaines d'entre elles se frottent contre la statue, d'où le surnom de "Saint Birotin".

Canton de La Trimouille (page : 103)

Ce canton, qui comprend 8 communes, perd près de 1 700 habitants en 30 ans (8 735 en 1907, 7 037 en 1931). C'est un canton agricole qui possède un sous-sol riche. Les ressources (minerai de fer, pierre calcaire, pierre à bâtir), ne sont exploitées qu'en de faibles proportions. Le minerai de fer est expédié dans les fonderies de l'Indre. Enfin, comme dans le canton voisin de Saint-Savin, le travail de la lingerie et des dentelles y est très développé. Ci-dessus : la Grande rue,à la Trimouille.

Canton de La Trimouille (page : 120)

Le prieuré Notre-Dame -de-Villesalem fut fondé au XIe siècle par deux religieux de l'abbaye de Fontgombault qui le cédèrent rapidement à Robert d'Arbrissel, abbé de Fontevrault. Les biens sont sécularisés en 1793 et l'abbaye vendue comme Bien national, seuls le château et l'église sont épargnés, le reste est progressivement détruit. Le site devient, au XXe siècle, une dépendance agricole, avec grenier et étable, jusqu'en 1961, date de son rachat par l'Etat ; il sera alors progressivement restauré.

Canton de Lussac-Les-Chateaux (page : 47)

Canton de 13 communes et 12 663 habitants en 1907, puis 11 355 habitants en 1931, ce canton, traversé en son milieu, du sud au nord, par la vallée de la Vienne, est surtout agricole, avec des exploitations forestières ; son sous-sol est riche en belles pierres calcaires, sable et silex, qui donnent lieu à des exploitations industrielles. De plus, la Vienne et ses affluents y font rourner de nombreux moulins. Jadis, les gisements de minerai de fer, existant à Lussac et à Verrières, étaient exploités et alimentaient des fonderies à Lhommaizé et à Verrières, mais cette industrie a totalement disparu à la fin du XIXe siècle. Ci-dessus, la rue Saint-Michel à Lussac, en 1910.

Lathus (page : 90)

On voit ici, l'église et les postes et télégraphes. Le curé est monsieur Audouin et le vicaire monsieur Betrancourt. Le receveur des postes est alors E. Félix, remplacé ensuite par Chassat ; les facteurs sont Bozier, Martin, Barré et Morineau. Il y a alors six abonnés au téléphone : le docteur Gabriel Marsat, madame veuve Millet (à la Dallerie), E. Ducellier (au château d'Ouzilly), P Beausset, négociant en grains, M. Prépin et R. Motel d'Arleux (à 1a Cantinière). Le receveur-buraliste (contributions indirectes) est monsieur Pérot.

Montmorillon (page : 82)

Dans les années 1920, ces dames posent, au bord de la Gartempe, au bout du Vieux pont, sous le chevet roman de l'église Notre-Dame. Ce Vieux pont restait le seul à relier les deux rives, entre 1740 et après 1845.

Mouterre-sur-Blourde (page : 39)

Quel magnifique cliché que celui du photographe Arambourou de Chatellerault ! Plusieurs habitants de Mouterre sont rassemblés autour du puits, en costume traditionnel. La commune compte un rouennier (Villéger), des merciers (Loiseau et Villéger), un tailleur (Gagnères) et des couturières (mesdames Commin, Giraud et Gagnères).

Pressac (page : 19)

Sortie de la messe de communion solennelle: sur le parvis de l'église Saint Juste de Pressac en 1910.

Verrières (page : 78)

Provost tient les postes et télégraphes; les facteurs sont messieurs Ardon et Muzard. On trouve en ville un chaisier (Rossignol), deux chemisiers (madame Blet et monsieur Fumeron), un équarrisseur (Bernel), une fabrique de draps (Beaudoux), une modiste (Madame Petit), une parasolerie-coutellerie (Moîns), un professeur de musique (mademoiselle Martin), deux teinturiers (Beaudoux et Rouleau) et une sage-femme (mademoiselle Clerc).



Gérard SIMMAT
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