poitiers

Petites Histoires illustrées de la Vienne

Auteur(s) : Gérard SimmatPages : 128
Parution : Septembre 2001Chapitres : 6
Éditeur : Michel Fontaine Prix indicatif : 29,50 €
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Petites Histoires illustrées de la Vienne

La Vienne est une composante historique de l'ancien Poitou et possède d'immenses trésors dans de multiples domaines. (...) Ces trouvailles, premier tome des "Petites histoires illustrées", innovant remarquablement dans l'approche du régionalisme, vont montrer aux lecteurs, au fil des six premiers thèmes sélectionnés, la variété de ces richesses, avec une iconographie très étonnante et le plus souvent inédite. C'est cette symbiose entre l'image et l'écrit, rêvée et mise en oeuvre par Gérard Simmat, qui constitue, à n'en pas douter, notre patrimoine local de ces cent-cinquante dernières années.


Quelques extraits du livre

Jacquette de la première édition (page : 0)

Jacquette présente sur la première édition des "Petites histoires illustrées de la Vienne"

L'HISTOIRE DU FORT CHABROL D'USSEAU (page : 102)

C’est sans doute le fait divers qui va le plus marquer les esprits en ce début du XXe siècle, avec l’épisode, dans un tout autre registre, de la séquestrée de Poitiers en 1901. Nous somme le jeudi 4 mai 1905. (…) Monsieur Grandpied se rend ce jour là à la foire de Châtellerault, accompagné de sa fille Madame Lucas. Il passe pour cela vers 8h30 du matin au hameau du Chêne, lorsqu’il reçoit, en pleine figure, une décharge de plomb tirée d’à peine cinq ou six mètres. Il s’écroule, la face criblée et l’œil gauche crevé, tandis que son agresseur court se réfugier dans sa maison de location toute proche, où il se barricade. C’est la première victime de Roy, celle de la vengeance (…)

L'HISTOIRE DU FORT CHABROL D'USSEAU (page : 118)

Roy est transféré dès le dimanche soir, 14 mai 1905, à la prison de Châtellerault. Il est conduit de la prison au palais de justice,à Châtellerault, dès le lendemain. Au cours de l'instruction de cette affaire au Palais de Justice de Châtellerault, il fut fait état d'une troisième lettre de Roy. Cette troisième lettre de l'assiégé, qui fut écrite au crayon dans son intégralité, était adresséeà Monsieur Blay, directeur du journal l'Echo de Châtellerault.

LA VIGNE ET LE VIN DANS LA VIENNE DE 1850 A 1950 (page : 75)

La présence de la vigne dans le département de la Vienne est très ancienne. Elle date vraisemblablement de l'époque de l'occupation romaine. Par la suite, l'établissement de diverses communautés religieuses en Poitou favorisa l'expansion de ce vignoble, tout particulièrement dans la région de Neuville. Certains historiens ont écrit que le roi de France Jean le Bon conduisit son armée à la défaite, lors de la bataille contre les troupes anglaises du Prince Noir à Nouaillé-Maupertuis, en engageant sa cavalerie sur les coteaux plantés de vignes. Auparavant, le poète Rutebeuf avait déjà comparé le vin blanc du Poitou au soleil, et, quelques années plus tard, le célèbre et grand connaisseur Rabelais ne parlait qu'avec beaucoup de respect des vins du Loudunais.

LA VIGNE ET LE VIN DANS LA VIENNE DE 1850 A 1950 (page : 85)

La présence de la vigne dans le département de la Vienne est très ancienne. Elle date vraisemblablement de l’époque de l’occupation romaine. Par la suite, l’établissement de diverses communautés religieuses en Poitou favorisa l’expansion de ce vignoble, tout particulièrement dans la région de Neuville. Certains historiens ont écrit que le roi de France Jean le Bon conduisit son armée à la défaite, lors de la bataille contre les troupes anglaises du Prince Noir à Nouaillé-Maupertuis, en engageant sa cavalerie sur les coteaux plantés de vigne. Auparavant, le poète Rutebeuf avait déjà comparé le vin blanc du Poitou au soleil, et, quelques années plus tard, le célèbre et grand connaisseur Rabelais ne parlait qu’avec beaucoup de respect des vins du Loudunais. En 1928, le vignoble de la Vienne représente 23950 hectares de vignes, produisant 300170 hectolitres de vins, d’une valeur d’environ 75000000 de francs. Cette production, réalisée par les 20016 viticulteurs ayant fait une déclaration de récolte, permet à la Vienne d’occuper le 22ème rang des départements producteurs de vin.

LE CAHIER ARC-EN-CIEL (tout en couleur) (page : 61)

La grande affiche, placardée sur les panneaux de la ville, annonçant le spectacle "Jeanne de France" les 1e et 2 juin 1929. Legs Labbé de la Mauvinière, médiathèque François-Mitterrand de Poitiers.

LE CAHIER ARC-EN-CIEL (tout en couleur) (page : 71)

Une des nombreuses illustrations en couleur de ce chapitre spécial. Ici l'Assiégé d'Usseau vu par le Petit Journal du dimanche 21 mai 1905 (voir extrait N° 7)

LES CARRIERES DE PIERRE DANS LA REGION DE CHAUVIGNY (page : 45)

La coupe au fil diamanté Cette méthode, qui est la plus utilisée dans la région en ce début ce 20e siècle, a été introduite dans la carrière des Grippes sur la commune de Jardres par la société Rocamat vers 1990. Pour éviter de prendre le risque de fissurer la pierre par des explosions violentes et répétées, on tranche la masse à l'aide d'un fil d'acier garni de pastilles de diamants artificiels dit "fil diamanté". Il forme une grande boucle qui passe dans des trous creusés au perforateur et il tourne, entraîné par un moteur électrique. Un courant d'eau l'empêche de trop chauffer.

LES CARRIERES DE PIERRE DANS LA REGION DE CHAUVIGNY (page : 50)

La région de Chauvigny est célèbre pour sa pierre de qualité très appréciée à travers le monde et qui s’utilise encore beaucoup, tant dans des constructions neuves que pour la restauration. Les carrières concernées sont toutes à ciel ouvert. Les techniques d’extraction y sont les mêmes ce qui fait de la région un ensemble cohérent quant au matériau extrait, aux moyens mis en œuvre ainsi qu’aux traditions liées à cette industrie.(…) La pierre a d’abord été utilisée pour la construction locale mais les grands chantiers du début du XIXème siècle, notamment tous les bâtiments et ouvrages d’art nécessaires à l’installation des voies ferrées, ont créé de nouveaux besoins qui ont suscité un essor considérable des carrières.

LES FACTEURS RURAUX DANS LA VIENNE DE 1830 A 1914 (Michel Tixier) (page : 18)

Pour devenir un facteur rural il faut certes savoir lire et écrire, mais par-dessus tout être un excellent marcheur, robuste et en bonne santé. Jusqu’en 1900, les tournées sont parcourues à pied et elles nécessitent, bien souvent, beaucoup de détours pour visiter les hameaux les plus reculés. Il faut, de plus, préciser que la distribution du courrier se fait tous les jours, dimanches et jours de fête compris, et bien sûr par tous les temps. Et si encore un salaire conséquent compensait ce dur labeur ! C’est loin d’être le cas : vers 1850 un facteur de la Vienne gagne en moyenne quatre cent francs par an, soit à peine plus d’un franc par jour. Dans le même temps il en coûte 0,25F pour affranchir une lettre ordinaire, le prix du pain bis s’établit autour de 0,5F le kg et celui de la viande autour de 1F le kg. Il est clair, dans ces conditions, que la plupart des facteurs ne gagnent guère que de quoi survivre (…)

LES FACTEURS RURAUX DANS LA VIENNE DE 1830 A 1914 (Michel Tixier) (page : 22)

La tenue réglementaire d'hiver comporte veste et pantalon de drap bleu foncé et un képi qui comporte trois lisérés dorés et une cocarde tricolore sur le devant. Si le facteur vélocipédiste porte des guêtres, le facteur à pied est toujours équipé de la traditionnelle canne qui aide à parcourir par tous les temps des distances importantes et sert aussi sans doute à tenir les chiens à bonne distance. L'été, le costume de drap laisse place au costume de toile, et quelques facteurs ruraux portent encore une tenue décrite dès les années 1850 : blouse bleue et pantalon de toile écrue. Vers 1900, les étés furent beaux et chauds et les facteurs furent autorisés à porter un canotier de paille agrémenté d'un ruban noir, généreusement offert par l'administration, et sur lequel figure en blanc le mot POSTES.

LES FETES DE JEANNE D'ARC A POITIERS 1929 (page : 24)

Poitiers, la ville où fut reconnue la mission de Jeanne d’Arc, restera longtemps dans l’ombre, tandis que d’autres cités revendiquaient leur histoire commune comme un titre de gloire. Poitiers ne pouvait que compter dans le petit nombre de cités Johanniques et se lever au milieu de l’immense acclamation au moment du cinquième centenaire de l’épopée de Jeanne d’Arc. Dès 1928, une commission provisoire voit le jour, formée par le Conseil de la Société des Antiquaires de l’Ouest, sous la direction de Monsieur Emile Ginot.

LES FETES DE JEANNE D'ARC A POITIERS 1929 (page : 38)

De nombreuses attractions sont proposées aux visiteurs, dont les jeux anciens : le Grand-Maître des arbalétriers dirige un jeu de tir à l'arbalète, en face se trouve un tir à l'arc, tout près des combats de chevaliers (soit à l'épée soit à la masse), plus loin la quintaine, un camp de scouts avec divers jeux intéressants et variés, et enfin un service de Croix-Rouge organisé par les Sociétés de Secours aux blessés, pour parer à tout accident. Le fameux jeu de la quintaine, auquel se livrèrent pages et écuyers, montés sur des chars roulants autour du bassin, obtint un succès particulier.

SOUVENIRS DE MON VILLAGE: VOUZAILLES EN PAYS MIREBALAIS (page : 90)

L’ancien charron n’a pas oublié son premier métier, celui qu’il avait appris avec son père entre les deux guerres. « C’était l’époque des charrettes hippomobiles. Il fallait cercler les roues avec du fer… Un métier fatigant. On installait un bûcher dans la cour. On mettait les cercles les uns sur les autres dans le feu. Avec la chaleur le fer se dilatait. On pouvait alors poser le cercle de fer autour de la roue en bois, avant d’arroser le tout avec de l’eau pour que le fer reprenne sa forme normale et enserre fortement la roue…» « Généralement, poursuit Raymond, le cerclage se faisait aux beaux jours, en été. Le reste du temps, il y avait aussi pas mal de travail pour réparer les roues des anciennes voitures en resserrant les cercles de fer avec une refouleuse (…) »

SOUVENIRS DE MON VILLAGE: VOUZAILLES EN PAYS MIREBALAIS (page : 97)

"J'ai connu la place plantée de noyers. La commune vendait les noix par soumission. Depuis l'endroit a été replanté avec des tilleuls et des hêtres." Le café de la Croix Blanche, Jeanne, la voisine de Raymond, l'a bien connu. C'était le café de ses parents. Jeanne y est née et y a vécu toute sa jeunesse. "Jusqu'à mon mariage à l'âge de 20 ans:" "Mon père Georges Dribault tenait le café, raconte Jeanne. Il faisait aussi le bureau de tabac, la régie..."



Gérard SIMMAT
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