poitiers

Le Mirebalais

Auteur(s) : Gérard SimmatPages : 128
Parution : Décembre 2006Chapitres : 11
Éditeur : Michel Fontaine Prix indicatif : 35 €
Contacter l'auteur pour plus d'informationPour acheter ce livre, merci de contacter directement Gérard Simmat par email.

Le Mirebalais

Cet ouvrage présente une vue des richesses de la Communauté de communes du Mirebalais élaborée au fil des rencontres avec l'aide d'habitants passionnés par l'histoire de leurs villages. Nous avons voulu rendre un hommage à ces onze communes rurales, qui ont su vivre avec leur temps et s'adapter au 21e siècle, tout en conservant leur propre identité, leur spécificité et préserver une vraie qualité de vie si recherchée aujourdh'hui, sur des terroirs encore authentiques. Appréciez ces clichés anciens qui peuvent encore vous surprendre. Recherchez les évolutions dans les photos actuelles. Inciter les voyageurs à s'arrêter dans ces contrées accueillantes pour visiter les très nombreux sites privilégiés, parfois étonnants, conservés et souvent mis en valeur; encourager ceux qui participent à la suavegarde du "petit patrimoine"local; soutenir l'action des acteurs de la survie de ces merveilleuses contrées; c'est aussi notre volonté, à travers ces quelques pages.


Quelques extraits du livre

Amberre (page : 11)

Commune de 1 563 hectares, 525 Amberrois vivent au bord du Prepson (la petite rivière locale) en 1929, dont 192 électeurs. Au recensement de 1999, ils ne sont plus que 424. LAssemblée a lieu le dimanche après le 14 juillet. Les productions sont blé, vin et volailles, avoine, foins et pommes de terre. Le village de Bournezeau fait partie de la commune dAmberre depuis l'année 1829, il y a plus de 175 ans. Auparavant, c'était une commune indépendante et elle avait une paroisse distincte qui relevait également, comme celle dAmberre, de l'archiprêté de Mirebeau. L'église porte le nom de Saint Martin. Son petit portail (3 m sur 1,60 m), d'allure néo-Renaissance, date du 17e siècle. L'église est aujourd'hui désaffectée. Elle reste visible de l'extérieur.

Champigny-le-Sec (page : 17)

Une demande d'école publique de filles est officialisée dès l'année 1866, mais rien n'est fait avant l'année... 1882 ! Le conseil départemental oblige la municipalité à s'en charger. Elle trouve un local vétusté qui est, en 1885, en très mauvais état. Le 5 juillet 1885, elle achète l'immeuble de Gabriel Pelletier pour la somme de 5 000 francs, pour la maison et 34 ares de terres. Mais c'est finalement l'école de garçons qui s'y installe dans deux classes ! Cette seconde classe venait d'être accordée car il y avait 90 élèves l'hiver (et 65 l'été !) pour un population alors de 1 138 habitants. Cette nouvelle école de garçons est mise en service le 1er octobre 1887. Elle a coûté, au total pour l'achat et la construction, la somme de 25 650 francs.

Chevres (page : 27)

Fête religieuse à Cherves, en 1950, pour la croix de mission, sous le panneau « Vive Jésus, vive sa croix ». On aperçoit le clocher de l'église dans le fond. Document « Les Gens de Cherves ».

Chouppes (page : 39)

Le château présente une très belle chapelle qui est possède une nef droite (couverte en voûtes d'ogives assez fines), donnant elle-même sur un chevet plat, percé de trois baies très élancées. Sur sa façade occidentale s'ouvrent un portail en plein cintre à ressauts, et au-dessus une baie, puis on observe un clocher mur à deux cloches. Le caractère le plus remarquable de cette chapelle reste cependant la litre funéraire peinte sur ses murs et qui compte deux blasons par travée. La sacristie n'a été adjointe qu'au 18e siècle.

Cuhon (page : 49)

En 1950, il y a 529 habitants dont 377 sont électeurs, sous l'égide du maire Fernand Guillot et de l'adjoint Abel Ayrault. Les conseillers municipaux sont Pierre Thomas, Marcel Métayer, Vincent Lemeiton, Pierre Ayrault, Clovis Réau, Emmanuel Moulière, Aristide Fillatreau, Joachim Le Bras, Gaston Poupault, Gaétan Villain et André Jourdain. Le curé est celui d'Amberre, l'abbé Rocher. Léa Mantreau est secrétaire de mairie, Germain Sergent garde-champêtre et afficheur municipal, le percepteur est celui de Mirebeau, Henri Baudry est instituteur et Agathe Baudry institutrice, André Ayrault receveur buraliste.

Maisonneuve (page : 57)

L'église Notre-Dame-et-tous-les-Saints sur une carte-photo exceptionnelle, spécialement réalisée par son auteur au cours de l'année 1905, et adressée à sa famille dans le Tarn. Cette église a été construite de 1859 à 1862.

Massognes (page : 65)

En 1950, la commune est riche de 380 habitants dont 261 sont électeurs, sous l'égide du maire Alphonse Pain et de l'adjoint Alfred Fournier. Les conseillers municipaux sont : Gaston Brion, Léonide Marteau, Julien Marteau, Armand Desgris, René Chillault, Alphonse Bodin, Maxime Bodin, Maurice Nerbusson et Roger Couillault. Les principaux fermiers sont Paul Naudeau, Maurice Naudeau, Marcel Ribreau, veuve Julienne Prouteau, Raymond Pétreau et André Pelletier. Le syndicat agricole local est présidé par Pierre Chillault. Les principaux viticilteurs sont Alfred Fournier, André Réau, Maxime Bodin et Roger Deméocq. Elie Roy est le secrétaire de mairie, Joseph Richaudeau le curé, Maurice Abraham le garde-champêtre, Mesdames Régine Chillault et Henriette Brion les institutrices communales, René Chillault le receveur buraliste.

Mirebeau (page : 73)

Plan de la ville de Mirebeau, en 1884. Extrait de la carte du canton de Mirebeau, dans l'Atlas général de la Vienne publié par L Chanche. Aujourd'hui, les Mirebalais sont 2254 (recensement 1999) sur une superficie communale de 1385 hectares.

Thutageau (page : 99)

La tour d'Abain est l'unique vestige de l'ancien et vaste château, qui a été détruit au début du 20e siècle. Ce château d'Abain a été construit au 14e siècle, sans doute reconstruite au 16e siècle, grâce à l'utilisation d'anciens murs du 14e siècle. C'est sans doute Jean III de Chasteigner, qui avait servi sous François 1er et Henri II, qui a fait édifier le logis de cette époque. Il ne comprenait pas moins de 41 pièces, toutes richement meublées. Les Chasteigner, seigneurs d'Abain étaient aussi seigneurs de la Roche-Posay et d'autres lieux.

Varennes (page : 107)

La rue des Ecoles, sur un cliché de Maurice Couvrat, du début des années 1920. La carte est écrite le 20 mai 1924 par E Auger. Au fond le calé Marsault. Sur la droite en avant, l'épicier et sacristain Prosper Boulin, et le facteur à bicyclette, venant de Mirebeau. De chaque côté de la voiture n°286P 9, se tiennent l'instituteur Ernest Auger et son épouse Manie, l'institutrice du bourg et au premier plan à gauche leur fille Aimée Auger.

Vouzailles (page : 115)

Les Vouzaillais sont au nombre de 444 au recensement de 1999, sur une superficie communale de 1500 hectares, regroupés autour de leur petite rivière le Baigne-Chat. L'histoire du canton de Vouzailles n'est pas banale. Vous n'avez pas la berlue ! Il y a bien eu un canton à ce nom ! En 1790, lors de la restructuration de la France par le régime révolutionnaire, il a été stipulé : une commune ne pouvait pas être située à plus de 2,5 lieues du chef-lieu de canton (soit environ 10 kilomètres.)



Gérard SIMMAT
18, rue Cornet
86000 Poitiers
Tél. : 05 49 88 73 77
Port. : 06 77 04 53 57
Fax.: 05 49 61 72 76
Envoyer un email
Crédits | Mentions légales