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Châtellerault, histoire illustrée de la ville aux XIXème et XXème siècles

Auteur(s) : Gérard SimmatPages : 128
Parution : Mars 2001Chapitres : 7
Éditeur : Editions Equinoxe Prix indicatif : 26 €
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Châtellerault, histoire illustrée de la ville aux XIXème et XXème siècles

Il y a bien longtemps que les Châtelleraudais attendaient, avec impatience, un ouvrage de référence sur leur belle cité historique. Cette lacune est aujourd'hui comblée avec la parution de ce livre traitant de nombreux aspects de la cité au fil des XIXe et XXe siècles. Plus de trois cent cinquante documents, inédits pour leur grande majorité, viennent illustrer d'agréable façon les évènements, grands ou petits, qui ont émaillé ces deux cent années bien remplies. C'est le grand mérite de l'auteur de les avoir rassemblés pour le plus grand plaisir des lecteurs.


Quelques extraits du livre

1862-1899: l'éclairage de la ville (page : 32)

L'éclairage de la ville, en 1863, était à l'huile, d'où l'adjudication de la mairie pour un éclairage au gaz, dans un premier temps le vendredi 8 mai puis le mercredi 16 décembre, puis enfin après modifications le 30 décembre 1863. Le maire est alors Alexandre Rivière et le sous-préfet Bonnemain. Le cahier des charges paraît assez lourd, ce qui explique les délais et les renvois. La concession porte sur 30 ans, l'adjudicataire devant poursuivre l'éclairage à l'huile jusqu'à ce qu'il soit en mesure d'éclairer la ville au gaz. Cet adjudicataire doit aussi éclairer au gaz les rues, places, promenades, boulevards, avenues, quais et ponts; il devait également éclairer et chauffer tous les établissements appartenant à la ville si l'administration locale choisit ce mode de chauffage et d'éclairage.

Châtellerault dans la première partie du 19e siécle 1800-1839 (page : 16)

La création de la Manufacture royale (ou impériale) d'armes est un événement majeur du développement de la ville de Châtellerault à cette époque. Pour l'emprunt nécessaire, des actions sont proposées aux habitants, à raison de 500 francs l'une. Plus tard il faudra les payer, d'où ce courrier de la mairie, en échange de reconnaissances portant intérêt à cinq pour cent. Fondée après les désastres de 1815, elle voit le commencement des travaux du barrage seulement le 13 août 1821 et leur terme en 1825. De cette date à 1829 sont achevées les usines posées sur les massifs. Début 1830, il est décidé de la fabrication des armes à feu. A la révolution de juillet, il n'y a encore que 64 ouvriers, dont 14 locaux seulement. Au 1" janvier 1833, ils sont 516, moitié pour l'arme blanche, moitié pour l'arme à feu.

CHATELLERAULT EN 1900 (page : 49)

La fête patriotique du mercredi 19 mai 1897, à l'occasion de la remise officielle de la cloche russe, est certainement l'événement châtelleraudais de cette fin du XIXe siècle. Cette cloche est un don gracieux de Sa Majesté le tsar de Russie Nicolas II. Les cérémonies se font avec la participation d'une musique militaire et des Sociétés Musicales de la Ville. Le maire de l'époque, Camille Dehogues, invite la population, comme c'était la coutume, à pavoiser et à illuminer les façades de leurs maisons. Les monuments publics, 1a Promenade, le Château d'Eau et la place de la République sont illuminés. A l'occasion de cette cérémonie, Georges Guy composa une poésie inéluctable, vibrante de patriotisme.

Châtellerault en 1900 (page : 56)

L'année et le siècle se terminent par la « Plus belle illusion du siècle » (ceci est sans aucun rapport avec ce que nous avons vécu récemment....) avec "Magneta la Femme Volante", qui on le constatera encore une fois est présentée par le professeur Stevens Polydore. Le prix des places n'est pas précisé mais les séances ont lieu tous les quarts d'heure... !

Le développement de la ville après la Seconde Guerre Mondiale (page : 122)

Le bassin flottant sur les bords de la Vienne fut construit en juillet 1954 pour limiter les risques de noyade, fréquents sur les bords de la Vienne auparavant. Ceci n'empêcha pas les accidents mortels par la suite, jusqu'à la construction en 1963 de la première piscine municipale découverte, ce qui aboutira à la disparition du bassin flottant.

Les fêtes de la Libération (page : 109)

Les fêtes de la Libération et du pont Henri-IV se déroulent au fil de la journée du dimanche 2 septembre 1945. Le matin, à partir de 8 h 30, a lieu le Challenge Départemental de la Formation pré-militaire au stade de la rue Aglophile-Fradin. A 10 h les troupes de la garnison et des sapeurs-pompiers sont passées en revue, puis à 11 h ce même corps des sapeurs-pompiers livre à la population une manoeuvre-démonstration.

Les premiers meetings d'aviation (page : 77)

Ce meeting est contrarié par un vent violent. Koening s'envole à 5 heures sur son biplan mais doit renoncer 550 m plus loin à cause d'une panne de moteur. C'est à cette occasion que le jeune Landry fait ses débuts en public. C'est lui qui assure le spectacle car le vent même très violent ne l'arrête pas. L'aviateur de Mirebeau sauve le spectacle....

Première partie du XXème siècle (page : 60)

L'installation des concurrents se fait à 7 h du matin tapantes. Les concurrents sont répartis sur les deux rives de la Vienne, chacun près d'un piquet numéroté, sur une longueur de 6 kilomètres. 10.000 personnes les entourent ! Pas moins de 200 contrôleurs et commissaires les assistent ! A 7 h est donné le premier signal par une sonnerie de clairon pour amorcer et prendre le fond, à 8 h le deuxième signal pour pêcher et à 10 h le signal pour cesser de pêcher.

Première partie du XXème siècle (page : 67)

Les "Grands Magasins Généraux" sont une rude concurrence au précédent. C'est Paul Favard qui les a repris de L. Martin, sur la place Louis XVIII. C'est une maison de nouveautés et confections avec tissus en tous genres, tapis, ameublement, rayon de tailleur. C'est Paul Favard qui, en septembre 1910, va racheter les locaux de Mathieu Cornuault suite à l'incendie quelques semaines auparavant de ses propres magasins de la place Louis XVIII.

René Descartes (page : 99)

Le 1° mars 1925, se déroule la journée de l'Association Amicale des anciens élèves du collège et de l'Ecole Primaire Supérieure de Châtellerault. Le matin de cette journée voit la tenue des assises de l'Association, sous la présidence du futur maire Louis Ripault (c'est à ce moment encore M. Destouches). Ces assises sont l'occasion de voter la nouvelle appellation "Association René Descartes".



Gérard SIMMAT
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